samedi 2 avril 2016

Pourquoi écrire ?

Écrire. Lorsqu'on est plutôt de culture scientifique comme moi, écrire se résume souvent à des comptes-rendu de laboratoire, des modes opératoires ou des petits mots de transmission laissés aux collègues qui nous relaient. Rien à voir donc, a priori, avec la belle prose de nos plus célèbres grands auteurs.

Mais pourquoi écrire ? Plusieurs raisons m'ont poussé à franchir le pas. D'abord, étant de nature curieuse, je m'intéresse à de nombreux domaines et notamment scientifiques. Le partage des savoirs et savoirs-faire est primordial pour une civilisation. Et c'est aussi, je dois l'admettre, un plaisir personnel. Mais n'avez-vous jamais eu envie d'envoyer balader le type qui, se pensant ''puits de science'', vous bassinait sans arrêt avec son immense savoir ? Comme on le dit souvent, la culture c'est comme la confiture, moins on en a et plus on l'étale. Alors comment partager sans paraître prétentieux ? La réponse est simple : ne pas imposer son savoir mais simplement le proposer. Laisser entendre que l'on a les réponses à des questions que certains ne se posent peut-être pas. Rester accessible. Discuter. Et écrire. Simplement et intelligiblement. C'est le meilleur moyen d'exposer clairement ses idées, de citer ses sources, et de proposer des lectures supplémentaires ou complémentaires.

La seconde raison est plus intellectuelle. Dans le sens neurologique du terme. Écrire a clairement des vertus positives sur notre cerveau. Figer nos pensées et nos idées n'est pas une chose facile. Cela demande une réflexion poussée et intense pour finalement ne jamais dire ou écrire ce que l'on pensait exactement ! Car sitôt notre pensée scellée sur papier ou dans l'air, elle est déjà modifiée dans notre intellect. Cet effort fourni par notre cerveau pour produire une pensée claire lui est bénéfique avec le temps. Écrire, n'importe quoi sur n'importe quel sujet mais avec un minimum de raisonnement est une bonne thérapie contre le vieillissement de notre cerveau (vous n'avez qu'à constater la moyenne d'âge des académiciens pour vous en convaincre !).

Enfin, le partage et les discussions qui peuvent s'en suivre sont d'excellents moyens de se remettre en question et d'approfondir des sujets qu'on croyait connaître et qui finalement sont plus obscurs qu'on ne le pensait. Je ne prétends pas maîtriser parfaitement tous les sujets qui me tiennent à cœur, et au cours de ces publications je commettrai probablement des erreurs, même si naturellement je m'efforce de les réduire au maximum. Il est donc naturel de laisser une place à l'interactivité, même si elle est toute relative, via les éventuels commentaires. Je reste entièrement ouvert à toute discussion. Les commentaires, les propositions de lecture et autres sources complémentaires seront accueillis avec la plus grande curiosité.

C'est bien gentil tout ça, mais de quoi parlerons-nous ? Et bien de ce qui fait de moi ce que je suis : les sciences, la biologie, la médecine en tête de gondole. Mes premières amoures. J'en ai fait mon métier, je suis technicien de laboratoire médical à l'hôpital Saint-Antoine à Paris et étudiant ingénieur en analyse chimique et biologique au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Mais les sujets iront au gré des mes humeurs et de mes envies. Ainsi pourrions-nous peut-être aborder également des sujets de société ou d'art, notamment de musique. J'essayerai de ne pas trop me disperser tout en gardant à la fois une certaine liberté dans le choix des thèmes abordés. Réflexions personnels, critiques, anecdotes...tout est bon pour écrire un petit billet !


Pour conclure, je dirais comme le veut la tradition que tous les propos divulgués sur ce blog n'engage que son auteur et ne sont pas des vérités absolues ! À vous de vérifier les sources, compléter les informations, me dire que j'ai tort quand j'ai tort, et pourquoi. Bref. Gardez un esprit critique et surtout soyez curieux, ce dont, si vous avez lu toutes ces lignes, je ne doute pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire