Écrire. Lorsqu'on est
plutôt de culture scientifique comme moi, écrire se résume souvent
à des comptes-rendu de laboratoire, des modes opératoires ou des
petits mots de transmission laissés aux collègues qui nous
relaient. Rien à voir donc, a priori,
avec la belle prose de nos plus célèbres grands auteurs.
Mais pourquoi écrire ?
Plusieurs raisons m'ont poussé à franchir le pas. D'abord, étant
de nature curieuse, je m'intéresse à de nombreux domaines et
notamment scientifiques. Le partage des savoirs et savoirs-faire est
primordial pour une civilisation. Et c'est aussi, je dois l'admettre,
un plaisir personnel. Mais n'avez-vous jamais eu envie d'envoyer
balader le type qui, se pensant ''puits de science'', vous bassinait
sans arrêt avec son immense savoir ? Comme on le dit souvent,
la culture c'est comme la confiture, moins on en a et plus on
l'étale. Alors comment partager sans paraître prétentieux ?
La réponse est simple : ne pas imposer son savoir mais
simplement le proposer. Laisser entendre que l'on a les réponses à
des questions que certains ne se posent peut-être pas. Rester
accessible. Discuter. Et écrire. Simplement et intelligiblement.
C'est le meilleur moyen d'exposer clairement ses idées, de citer ses
sources, et de proposer des lectures supplémentaires ou
complémentaires.
La seconde raison est
plus intellectuelle. Dans le sens neurologique du terme. Écrire a
clairement des vertus positives sur notre cerveau. Figer nos pensées
et nos idées n'est pas une chose facile. Cela demande une réflexion
poussée et intense pour finalement ne jamais dire ou écrire ce que
l'on pensait exactement ! Car sitôt notre pensée scellée sur
papier ou dans l'air, elle est déjà modifiée dans notre intellect.
Cet effort fourni par notre cerveau pour produire une pensée claire
lui est bénéfique avec le temps. Écrire, n'importe quoi sur
n'importe quel sujet mais avec un minimum de raisonnement est une
bonne thérapie contre le vieillissement de notre cerveau (vous
n'avez qu'à constater la moyenne d'âge des académiciens pour vous
en convaincre !).
Enfin, le partage et les
discussions qui peuvent s'en suivre sont d'excellents moyens de se
remettre en question et d'approfondir des sujets qu'on croyait
connaître et qui finalement sont plus obscurs qu'on ne le pensait.
Je ne prétends pas maîtriser parfaitement tous les sujets qui me
tiennent à cœur, et au cours de ces publications je commettrai
probablement des erreurs, même si naturellement je m'efforce de les
réduire au maximum. Il est donc naturel de laisser une place à
l'interactivité, même si elle est toute relative, via les éventuels
commentaires. Je reste entièrement ouvert à toute discussion. Les
commentaires, les propositions de lecture et autres sources
complémentaires seront accueillis avec la plus grande curiosité.
C'est bien gentil tout
ça, mais de quoi parlerons-nous ? Et bien de ce qui fait de moi
ce que je suis : les sciences, la biologie, la médecine en tête
de gondole. Mes premières amoures. J'en ai fait mon métier, je suis
technicien de laboratoire médical à l'hôpital Saint-Antoine à
Paris et étudiant ingénieur en analyse chimique et biologique au
Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). Mais les sujets
iront au gré des mes humeurs et de mes envies. Ainsi pourrions-nous
peut-être aborder également des sujets de société ou d'art,
notamment de musique. J'essayerai de ne pas trop me disperser tout en
gardant à la fois une certaine liberté dans le choix des thèmes
abordés. Réflexions personnels, critiques, anecdotes...tout est bon
pour écrire un petit billet !
Pour conclure, je dirais
comme le veut la tradition que tous les propos divulgués sur ce blog
n'engage que son auteur et ne sont pas des vérités absolues !
À vous de vérifier les sources, compléter les informations, me
dire que j'ai tort quand j'ai tort, et pourquoi. Bref. Gardez un
esprit critique et surtout soyez curieux, ce dont, si vous avez lu
toutes ces lignes, je ne doute pas.
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